Sécurité et Efficacité

Sécurité

Anarthron est-il sûr ?

Anarthron est utilisé sur les chiens, en toute sécurité, depuis plus de 20 ans. Anarthron a une faible incidence d’effets secondaires qui sont modérés et transitoires. Basé sur l’historique commercial, le nombre de réactions négatives noté sur la base d’un traitement (pour 4 injections hebdomadaires) était de 0,058 % (Hannon et al, 2003).

Sur le total des cas rapportés, 50,9 % étaient peut-être ou probablement liés à l’administration  d’Anarthron. Ainsi, le nombre de réactions négatives signalé étant peut-être ou probablement liés au traitement Anarthron étaient de 0,0296 % soit une réaction négative rapportée pour 3300 traitements administrés (4 injections hebdomadaires).

Basé sur les rapports de « Hannon RL, et al » (2003) et sur les informations du « UK Veterinary Medicines Directorate », on estime que l’on a 10 % de réactions négatives, concernant tous les produits dont Anarthron. Ainsi, pour un pourcentage estimé de réactions négatives concernant un produit vétérinaire pharmaceutique,  le taux brut de réactions négatives doit être multiplié par 10.

 

Existe t-il des effets secondaires ?

Dans de très rares cas, 5-15 minutes après la première injection, un chien pourrait vomir ou être un peu plus calme que d’habitude pendant 24 ou peut-être 48 heures. Ces effets temporaires sont rares et ne sont observés que chez quelques chiens. Globalement, la sécurité d’Anarthron est bien respectée et comprise après 20 ans d’utilisation sur les chiens.

Anarthron a un effet temporaire sur la coagulation sanguine. Des investigations menées sur les paramètres de coagulation sanguine chez le chien, temps de thromboplastine partielle activée (TCA) et temps de prothrombine (TP) suivant une série de 12 administrations sous-cutanées de 3 mg/kg d’ ANARTHRON® espacées d’une semaine, ont mis en évidence une augmentation du TCA dans les deux heures qui ont suivi l’administration mais un retour à une valeur proche de la normale à 8 heures alors que la valeur du TP reste dans les normes.

 

Aucune réaction d’intolérance locale en relation avec la substance (ex. hématome) ou de mise en évidence de saignements systémiques (ex. ecchymoses ou saignement gastro-intestinal) n’a été observée, même à des doses allant jusqu’à 30 mg/kg inclus, ceci administré pendant douze semaines (10 fois la dose recommandée et 3 fois la durée normale de traitement). Avec le profil pharmacologique de ce médicament, des saignements ne seraient pas à prévoir chez un animal avec une hémostase normale et ANARTHRON® présente un faible risque malgré des effets temporaires sur certains paramètres de la coagulation (Données internes, Biopharm Australia Pty Ltd).

Suite à l’administration d’un bolus intraveineux de polysulfate de pentosane dans un modèle de saignement à l’oreille du lapin, un effet hémorragique minimal mais important a été observé à trois fois la dose recommandée d’ANARTHRON®. Chez l’Homme et chez les animaux de laboratoire, le polysulfate de pentosane présente une activité anticoagulante modérée, qui se situe entre un sixième et un dixième de celle de l’héparine. Cependant le polysulfate de pentosane est un puissant activateur du système fibrinolytique dans la mesure où il stimule la libération par l’endothélium de l’activateur du plasminogène tissulaire. Il en découle que l’activité finale du polysulfate de pentosane est la dissolution des embolies thrombotiques dans les vaisseaux sanguins sans effet anticoagulant marqué. Ainsi, contrairement à l’héparine, le polysulfate de pentosane n’engendre pas d’altération globale du système de la coagulation sanguine (Maffrand et al, 1991)

Efficacité

Quelle est l’efficacité d’Anarthron ?

Anarthron est soumis à de stricts examens de sécurité et d’efficacité menés par les autorités réglementaires de chaque pays où il est vendu. Depuis Mars 2011, Anarthron est enregistré dans 18 pays incluant le Royaume-Uni*, Canada*, Japon*, France, Allemagne*, Pologne*, Danemark*, Irlande*, Finlande*, Pays-Bas, Belgique, Autriche, Norvège*, Islande*, Suède*, Emirats Arabes Unis*, Nouvelle-Zélande* et Australie*.

(* Anarthron est enregistré sous Cartrophen Vet dans ces pays).

Lors des études cliniques, Anarthron s’est montré être efficace dans 80 % des cas. Lors d’une étude clinique récente faite au Japon, selon les impressions des vétérinaires, 96 % des cas se seraient améliorés avec Anarthron (Données internes, Biopharm Australie Pty Ltd).

Anarthron s’est montré être un traitement efficace de l’arthrose depuis plus de 20 ans d’usage commercial et des millions de doses administrées.

 

A quelle vitesse Anarthron fonctionne-t-il ?

Lors d’une étude comparative entre Anarthron et l’anti-inflammatoire non-stéroïdien Carprofène, Anarthron fait apparaître des effets puissants sur la douleur et la boiterie qui sont égaux ou supérieurs à ceux du Carprofène. C’est la première fois qu’il est prouvé qu’un médicament modifiant la maladie arthrosique (MMMA), offre un soulagement important de la douleur comparable à celui procuré par les AINS. L’amélioration apportée par Anarthron se met en place plus lentement mais persiste plus longtemps après les quatre semaines de traitement recommandées.

REFERENCES

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(English) Bouck GR, Miller CW and Taves CL (1995). A comparison of surgical and medical treatment of fragmented coronoid process and osteochondritis dissecans of the canine elbow. V.C.O.T. 8: 177-183

Cullis-Hill D and Ghosh P (1994). Joint Convention of L’Ordre des. Medicins veterinaries du Quebec and the Canadian Veterinary Medical Association, Quebec City, Canada, July 6-9

Francis DJ and Read RA (1993). Pentosan polysulphate as a treatment for osteoarthritis (degenerative joint disease) in dogs. Aust. Vet. Practit. 23(2):104-109

Fuller CJ, Ghosh P, Barr ARS (2002) Plasma and synovial fluid concentrations of calcium pentosan polysulphate achieved in the horse following intramuscular injection. Equine vet J. 34(1): 61-64.

Read RA, Cullis-Hill D and Jones MP (1996). Systemic use of pentosan polysulfate in the treatment of osteoarthritis. J.Small Anim Pract. 37: 108-114

McIlwraith CW (2008) What the equine practitioner needs to know about the biochemical manipulation of equine joint disease, 10th International Congress of World Equine Veterinary Association.

Smith JG, Hannon RL, Brunnberg L, Gebski V, Cullis-HiII D (2001) A Randomised double blind comparator clinical study of the efficacy of sodium pentosan Polysulfate injection and carprofen capsules in arthritic dogs, Journal of the Osteoarthritis Research Society International, 9(b):S21-S22

 
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